ANTOINE GRINDA – LE POILU
Cultivateur, né le 1er octobre 1886 à Peille, Antoine Grinda est enregistré sous le matricule 1266, classe 1906, comme soldat de 2ème classe pour effectuer son service militaire pendant un an, onze mois et seize jours dans un service de commis ouvrier administratif, donc dans un service auxiliaire.
En 1908, il reçoit du courrier à Nice caserne Riquier au 6ème bataillon de chasseurs, 6ème compagnie et à Antibes.
En 1909, il est versé dans la réserve de l’armée active au 15ème régiment d’infanterie, 28ème compagnie à Albi dans le Tarn.
Le 6 juin 1914, à 28 ans, il se marie à Peille avec Eulalie Barelli. Le 28 juillet 1914, il est encore à Peille puisqu’il reçoit une lettre d’un ami consigné à Toulon qui lui parle de la crise serbo-autrichienne qui empêche les permissions. La guerre a en effet commencé dans les Balkans entre la Serbie et l’Autriche après un attentat à Sarajevo.
Au moment de la guerre, il est affecté au 15ème régiment d’infanterie, 28ème compagnie à Albi pour service armé. La mobilisation a lieu le 2 août 1914. Deux mois seulement après son mariage, Antoine va devoir partir à la guerre.
En novembre 1915, il se trouve à Glorieux faubourg de Verdun en face de la citadelle où se trouve un hôpital et des services d’intendance.
Son épouse Eulalie le remplace dans les travaux des champs et Antoine demande plusieurs fois des permissions pour revenir faire ses récoltes. En juin 1918, il semble avoir été malade et attendre une libération. En effet, il est déclaré inapte définitif par une commission de réforme de Castres du 1er octobre 1917.
En 1920, il est cependant enregistré dans l’armée territoriale, en 1927 dans la réserve de l’armée territoriale
En 1935, un ordre de route datant du 15 mars lui ordonne en cas de mobilisation de rejoindre l’ouvrage de Sainte-Agnès par le col des Banquettes : il a alors 49 ans. Il est libéré définitivement des obligations militaires en 1937 et reçoit en 1938 sa carte d’ancien combattant
Il décédera à Nice le 23 janvier 1971 à l’âge de 85 ans.